Je profite que le sujet soit d'actualité ces deux derniers jours chez A Tombouctou Sans Mariachis pour vous lâcher un petit inédit sympatoche de Richard Davies.
Je ne vais pas vous réécrire la bio de cet étrange songwriter australien mais si vous ne connaissez pas encore, je vous encourage à aller farfouiller dans les disques des Moles (groupe psychédélique/baroque/zarbi) et à vous acheter sans hésitation l'album de Cardinal (sommet de pop précieuse et fleurie).
Le morceau en question s'appelle "Cooper Rediscovered Radials", envoie du gros balayage de guitare acoustique en avant-plan, du chant nasillard (à faire passer Dylan pour Jeff Buckley), et figurait initialement sur un 7" offert avec le premier tirage de l'excellent album "Telegraph".
Vous remarquerez par ailleurs que j'abandonne le joli Dewplayer pour le plus terne Zplayer, tout simplement parce que ce dernier intègre par défaut une fonctionnalité vous permettant de télécharger le morceau (suffit de cliquer sur la petite icône en bas à droite sur le lecteur, juste à côté de la petite étoile), chose que je ne parviens pas à intégrer dans Dew.
vendredi 5 septembre 2008
mercredi 3 septembre 2008
mardi 2 septembre 2008
La rentrée des Kids
Aujourd'hui c'est la rentrée des classes et pour fêter ça voici un titre flambant neuf et complètement inédit du sémillant Kidsaredead qui nous fait l'amitié de nous livrer une petite exclu de derrière les fagots fraîchement sortie de son multipistes.
La chanson s'intitule "School returns" et contient tous les éléments qui me font kiffer ce garçon au-delà du raisonnable (en dehors de son physique de moniteur de kite-surf) : mélodies sinueuses, choeurs chatoyants, guitares harrisonniennes, textes farcis de références improbables, audaces harmoniques et décontraction du gland à la Pavement.
C'est LE slow de la rentrée, offert en méga-exclu aux chanceux lecteurs de ce blog.
Kidaredead, pour ceux qui n'auraient pas suivi, c'est le projet personnel de Vinicius Mougelinho, fringuant songwriter mosellan, croisé au sein d'Orwell, de Variety Lab, mais aussi aux côtés d'Alban Dereyer ou dans le nouveau groupe de Flop (pour n'en citer que quelques-uns).
School Returns, un morceau qui sent bon la polycopieuse et la colle Cléopatre.
vendredi 29 août 2008
Phase de mutant
Piano Phase est une pièce de Steve Reich écrite en 1967, impliquant deux pianos.
Ceux-ci jouent en boucle un motif mélodique de 12 notes assez preste, initialement à l'unisson, pour progressivement se décaler et créer graduellement le fameux et troublant effet de phase évoqué dans le titre.
Jouer des pièces de Reich requiert une concentration monstrueuse et une rigueur rythmique hors du commun... Il s'agit en effet de rester imperturbable dans son exécution et ne pas se laisser happer par la cadence du voisin, ni de trop rentrer dans les effets de la musique, sous peine de perdre pied.
Le pianiste Peter Aidu a trouvé un ingénieux stratagème pour ne pas se laisser distraire par un deuxième instrumentiste : il joue les deux parties lui même. Une main par piano.
C'est tout con mais il fallait y penser...
Ceux-ci jouent en boucle un motif mélodique de 12 notes assez preste, initialement à l'unisson, pour progressivement se décaler et créer graduellement le fameux et troublant effet de phase évoqué dans le titre.
Jouer des pièces de Reich requiert une concentration monstrueuse et une rigueur rythmique hors du commun... Il s'agit en effet de rester imperturbable dans son exécution et ne pas se laisser happer par la cadence du voisin, ni de trop rentrer dans les effets de la musique, sous peine de perdre pied.
Le pianiste Peter Aidu a trouvé un ingénieux stratagème pour ne pas se laisser distraire par un deuxième instrumentiste : il joue les deux parties lui même. Une main par piano.
C'est tout con mais il fallait y penser...
vendredi 22 août 2008
Nuggets de héron #1 : Grandaddy
Pour tenter de rendre cette fin d'été un peu moins tristounette, je vous propose de déterrer ces prochaines semaines quelques morceaux rares (démos, live, extraits de disques un peu difficiles à dénicher) de mon humble collection personnelle jetés en pâture à vos tympans voraces (mais délicats).
Les morceaux sont choisis en premier lieu pour leur qualité musicale, qui contraste étonnamment avec le rôle souvent secondaire (face B, rebut d'album, etc...) auxquel on les a relégués dans la discographie de leurs auteurs.
Première livraison avec deux morceaux des skaters barbus de Modesto, les regrettés Grandaddy, chantres de l'indie-pop lunaire, qui surent marier comme nul autre les Yamaha bon marché, les plaintes en voix de tête et les guitares velues.
Le premier morceau, Sarah 5646766, n'est disponible que sur "The Windfall Variety", un CD compilation vendu pendant les concerts de nos bûcherons neurasthéniques.
Il compte pourtant parmi mes tous préférés du groupe, avec sa belle mélodie mélancolique et son bon sens terrien..."It's happiness that matters anyway..."
L'autre est plus facile à trouver, mais vaut aussi le détour. Il met en évidence la filiation aux Pixies, notamment avec cet entêtant motif de guitare sur deux notes sur lequel est construit le refrain, tout en affirmant la désespérante "normalité" qui fait le charme du groupe. "Je vais pas bien" chantonne Jason Lytle, pas vraiment d'humeur à mettre ses deux pieds en canard c'est la chenille qui-redémarre...
"I'm Not Alright"...
jeudi 21 août 2008
Donne la papatte
A l'heure actuelle, si je devais faire tatouer le nom d'un groupe en lettres gothiques sur mon glabre poitrail, je crois bien que mon choix se porterait sur les inénarrables a.P.A.t.T.
En effet, si j'ai écouté un paquet de bons disques ces derniers temps, aucun ne m'aura enthousiasmé autant que "Black & White Mass", dernière parution en date de cet improbable collectif de Liverpool. Il faut dire que, conformément à la formule proposée par le groupe lui-même, aPAtT, c'est un peu une compilation des meilleurs moments de pas mal de mes groupes préférés, tous styles confondus. Précisons toutefois qu'a.P.A.t.T. ne pratique pas la fusion des genres, leur préférant la juxtaposition frénétique, le zapping furieux.
Un chroniqueur anglais écrivit d'ailleurs à propos de leur premier album ces mots qui résument fort bien l'esprit du disque :
"Mon lecteur CD indique 66 morceaux, la pochette du disque n'en nomme que 8, mais j'en ai entendu au moins 103 (à moins qu'il ne s'agisse d'une seule très longue pièce ?)"
Que dire d'autre à propos de cette bande de malades qui puisse vous convaincre d'aller découvrir leur musique ?
Tentons en vrac quelques arguments de poids :
- Ils ont des tenues de scènes faites maison (incluant parfois des chapeaux pyramidaux), dépourvues de manches, pour faire plus élégant.
- Ils sont entre 6 et 10, tous multi-instrumentistes, avec des surnoms assez drôles empruntés au lexique des studios (Norma Lize, The Count In, Master Fader, General Midi, etc...)
- leur musique est fourrée à l'accordéon, aux guitares électriques, au violoncelle et aux échantillons divers. Recours fréquent au "pitchshifting" (altération de la hauteur par des moyens numériques).
- Ils viennent de Liverpool (en même temps, ça ne s'entend pas).
- Ils ont sorti un EP téléchargeable gratuitement, sur le principe du mash-up, avec une super-pochette détournant un classique des années 80 (que je ne nommerai pas pour teaser grave, tant il est vrai qu'on aPAtT pas les mouches avec du vinaigre)
- Ils produisent des visuels raffinés tels que :
- leur nom se prononce "ape hat", tout connement, comme un chapeau en singe. Normal.
- leurs chansons peuvent faire penser, selon les cas, à Fantomas, aux Mothers Of Invention, Ween, Camper Van Beethoven, au Bonzo Dog Doo-Dah Band, au Soft Machine des débuts, aux Beastie Boys, aux regrettés Thinking Fellers Union Local 182 voire même au méconnu et néanmoins excellent Alec K Redfearn mais aussi à des trucs garage ou psychédéliques un peu barrés… Bref c'est bouillonnant, exubérant, à la fois grotesque et sublime...
Le groupe tournera en France en novembre (avec les autres barjots de Chops).
En attendant, goûtez-moi ça :
Apprentice Attention (extrait de Black & White Mass)
Firebird (extrait de Black & White Mass)
Notez par ailleurs que le truculent inédit "Fucking Hostile" est en téléchargement libre sur le myspace du groupe.
En effet, si j'ai écouté un paquet de bons disques ces derniers temps, aucun ne m'aura enthousiasmé autant que "Black & White Mass", dernière parution en date de cet improbable collectif de Liverpool. Il faut dire que, conformément à la formule proposée par le groupe lui-même, aPAtT, c'est un peu une compilation des meilleurs moments de pas mal de mes groupes préférés, tous styles confondus. Précisons toutefois qu'a.P.A.t.T. ne pratique pas la fusion des genres, leur préférant la juxtaposition frénétique, le zapping furieux.
Un chroniqueur anglais écrivit d'ailleurs à propos de leur premier album ces mots qui résument fort bien l'esprit du disque :
"Mon lecteur CD indique 66 morceaux, la pochette du disque n'en nomme que 8, mais j'en ai entendu au moins 103 (à moins qu'il ne s'agisse d'une seule très longue pièce ?)"
Que dire d'autre à propos de cette bande de malades qui puisse vous convaincre d'aller découvrir leur musique ?
Tentons en vrac quelques arguments de poids :
- Ils ont des tenues de scènes faites maison (incluant parfois des chapeaux pyramidaux), dépourvues de manches, pour faire plus élégant.
- Ils sont entre 6 et 10, tous multi-instrumentistes, avec des surnoms assez drôles empruntés au lexique des studios (Norma Lize, The Count In, Master Fader, General Midi, etc...)
- leur musique est fourrée à l'accordéon, aux guitares électriques, au violoncelle et aux échantillons divers. Recours fréquent au "pitchshifting" (altération de la hauteur par des moyens numériques).
- Ils viennent de Liverpool (en même temps, ça ne s'entend pas).
- Ils ont sorti un EP téléchargeable gratuitement, sur le principe du mash-up, avec une super-pochette détournant un classique des années 80 (que je ne nommerai pas pour teaser grave, tant il est vrai qu'on aPAtT pas les mouches avec du vinaigre)
- Ils produisent des visuels raffinés tels que :
- leur nom se prononce "ape hat", tout connement, comme un chapeau en singe. Normal.
- leurs chansons peuvent faire penser, selon les cas, à Fantomas, aux Mothers Of Invention, Ween, Camper Van Beethoven, au Bonzo Dog Doo-Dah Band, au Soft Machine des débuts, aux Beastie Boys, aux regrettés Thinking Fellers Union Local 182 voire même au méconnu et néanmoins excellent Alec K Redfearn mais aussi à des trucs garage ou psychédéliques un peu barrés… Bref c'est bouillonnant, exubérant, à la fois grotesque et sublime...
Le groupe tournera en France en novembre (avec les autres barjots de Chops).
En attendant, goûtez-moi ça :
Apprentice Attention (extrait de Black & White Mass)
Firebird (extrait de Black & White Mass)
Notez par ailleurs que le truculent inédit "Fucking Hostile" est en téléchargement libre sur le myspace du groupe.
mardi 12 août 2008
Vaguement jumeaux #10 : Tim et Ian
Il me faut reconnaître que ce single du Flamand Tim Vanhamel (Millionaire, Evil Superstars, dEUS, Eagles Of Death Metal...) est loin d'être déplaisant.
On en oublierait presque les poses de bad boy Calvin Klein et le clip à la coule (genre j'suis trop un natural born killer dans ma teuté).
Mais soit : Le gars sait de toute évidence pondre des bonnes chansons et fait montre d'une versatilité peu commune.
Je ne puis toutefois m'empêcher de souligner la troublante similitude entre la redoutable popsong belge en question et l'oeuvre trop souvent mésestimée des faramineux Pale Saints, et notamment la chanson ci-après, intitulée "Throwing Back The Apple".
Si le beau Tim n'a jamais entendu chanter Ian Masters, je veux bien manger une fricadelle par le nez.
On en oublierait presque les poses de bad boy Calvin Klein et le clip à la coule (genre j'suis trop un natural born killer dans ma teuté).
Mais soit : Le gars sait de toute évidence pondre des bonnes chansons et fait montre d'une versatilité peu commune.
Je ne puis toutefois m'empêcher de souligner la troublante similitude entre la redoutable popsong belge en question et l'oeuvre trop souvent mésestimée des faramineux Pale Saints, et notamment la chanson ci-après, intitulée "Throwing Back The Apple".
Si le beau Tim n'a jamais entendu chanter Ian Masters, je veux bien manger une fricadelle par le nez.
lundi 30 juin 2008
Le Troisième Age Sonique Veut Te Réparer
Déjà, à la base, j'ai un problème avec la version originale du Fix You de Coldplay : j'aime la mélodie, la simplicité du truc et puis je suis quand même un peu gêné par le côté "Grosse cavalerie sentimentale".
Alors cette reprise par une chorale de personnes agées (Young@Heart) featuring l'assistance respiratoire et les chaises percées...
Je ne parviens pas à savoir si je trouve ce truc atroce ou émouvant, écoeurant de sensiblerie ou désarmant de justesse...
Ceux qui trouvent ça plutôt comique seront heureux de découvrir ce que nos cartes vermeilles font par ailleurs subir au Schizophrenia de Sonic Youth.
Alors cette reprise par une chorale de personnes agées (Young@Heart) featuring l'assistance respiratoire et les chaises percées...
Je ne parviens pas à savoir si je trouve ce truc atroce ou émouvant, écoeurant de sensiblerie ou désarmant de justesse...
Ceux qui trouvent ça plutôt comique seront heureux de découvrir ce que nos cartes vermeilles font par ailleurs subir au Schizophrenia de Sonic Youth.
dimanche 22 juin 2008
Fin de la cécité
Pas folichon, la participation, les copains... Vous me déçutes.
Je vous rappelle que ces blind-tests sont conçus pour être trouvables à
coup de gougueule bien placés et ne sont pas réservés aux encyclopédistes du rock.
Et puis les indices récemment ajoutés dans le bulletin précédent auraient dû vous garantir la top-win.
Voici donc les bonnes réponses :
1/ LIARS - Lose Nuts On A Velodrome
2/ JONI MITCHELL : Man From Mars
3/ BARRINGTON LEVY : Bounty Hunter
4/ THE CHURCH : Under The Milky Way
5/ PYLON : Crunch
6/ WIRE : Ex-Lion Tamer
7/ CYPRESS HILL : Stoned Raiders
8/ ELLIOTT SMITH : Say Yes
8 chansons qui contiennent le nom d'une barre chocolatée.
J'ai essayé de trouver un morceau dont le titre contiendrait "Nougatti" mais cette quète fut vaine.
Côté classement, personne n'a fait de sans-faute et c'est donc moi qui repars avec les quinze jours de vacances à Saint-Barthélémy en compagnie de Monica Bellucci.
Dragibus mène toutefois la danse avec 18 points, talonné par les fidèles Benj & Julianne qui affichent 16 points, Billy Montoya qui en totalise 14 en dernière minute et Kill Me Sarah qui , probablement grippé, n'en marque que 8.
samedi 14 juin 2008
Come Play With Me
Un mot en vitesse pour vous rappeler que la première émission d'UN CRI DANS LES BOIS contient une petite séance de blind-test à laquelle vous êtes tous invités à participer.
Pour les plus pressés, c'est aux alentours de la 32ème minute d'émission.
Il faut trouver 8 titres de chansons et 8 noms d'interprète + le lien existant entre ces huit chansons et m'envoyer vos réponses à monongle(at)free.fr avant dimanche 22 juin à 18h.
Bonne chasse !
Quelques indices, pour ceux qui sèchent :
Le nez des premiers s'allonge régulièrement. Le groupe Correcto a sorti un single portant le nom de la deuxième. Le prénom du troisième pourrait se traduire "sonnerie de portable pour débit de boisson". Les quatrièmes sont Australiens. Les cinquièmes et les sixièmes ont tous deux influencé R.E.M., qui a d'ailleurs enregistré une chanson de chacun d'eux. Les septièmes étalent volontiers leur fascination pour le funèbre et les herbacées qui font wigoler. Le huitième ne nous aura pas fait beaucoup wigoler et nous a quittés dans des circonstances mystérieuses.
Pour les plus pressés, c'est aux alentours de la 32ème minute d'émission.
Il faut trouver 8 titres de chansons et 8 noms d'interprète + le lien existant entre ces huit chansons et m'envoyer vos réponses à monongle(at)free.fr avant dimanche 22 juin à 18h.
Bonne chasse !
Quelques indices, pour ceux qui sèchent :
Le nez des premiers s'allonge régulièrement. Le groupe Correcto a sorti un single portant le nom de la deuxième. Le prénom du troisième pourrait se traduire "sonnerie de portable pour débit de boisson". Les quatrièmes sont Australiens. Les cinquièmes et les sixièmes ont tous deux influencé R.E.M., qui a d'ailleurs enregistré une chanson de chacun d'eux. Les septièmes étalent volontiers leur fascination pour le funèbre et les herbacées qui font wigoler. Le huitième ne nous aura pas fait beaucoup wigoler et nous a quittés dans des circonstances mystérieuses.
mardi 10 juin 2008
Du temps intelligemment dilapidé
Dans la série "couillonnades en vrac", je ne puis m'empêcher de vous enjoindre à
1/ Visionner ce détournement un poil "borderline" du générique de ALF.
2/ Essayer ce jeu en ligne (et en flash) à caractère musical. Simple et jouissif.
3/ Ré-explorer les fameuses Hallucinations Auditives.
Peut-être me direz-vous merci.
jeudi 5 juin 2008
vendredi 30 mai 2008
Un Cri Dans Les Bois #1
On n'y croyait plus et pourtant la voici :
UN CRI DANS LES BOIS #1
L'émission radiophonique portative de l'Impeccable Chevreuil.
UN CRI DANS LES BOIS #1
L'émission radiophonique portative de l'Impeccable Chevreuil.
à télécharger ici
ou à écouter directement ci-dessous.
L'émission dure à peu près 1h15m.
La playlist est disponible ici.
mes plus vifs remerciements pour leurs jingles et chansons à :
Flop, Ignatus, Noel Belmondo, KidsAreDead, Mr Benjamin & Julianne, Jerry Profond, Arnaud, Mon Ongle et Billy Montoya.
J'attends vos commentaires de pied ferme !
Les réponses pour le blind-test sont à envoyer à monongle(at)free.fr...
P.S. : je suis preneur si vous voulez me pondre un ou plusieurs jingles pour une émission prochaine... manifestez-vous dans les commentaires svp...
jeudi 29 mai 2008
La FM que j'M
Quatre ou cinq fois par an, je tombe sur un morceau calibré pour les radios et j'aime ça.
Le machin avec la grosse prod "parking de Champion", les choristes en Burberry et baguouzes, le truc criard pour jeunes cons qui vient malgré tout percer ma cuirasse de vieux snobinard.
Je kiffe malgré moi.
Mais je kiffe à donf ma vieille race maudite.
Joie de pouvoir encore partager quelque chose avec les gamins croisés dans la rue, en toute sincérité, en toute simplicité. Trop LOL ptdr, quoi.
Ces derniers temps, je fis plusieurs bonnes surprises, que je m'en viens partager avec vous :
- Estelle. J'avais trouvé super son single "Free" d'il y a quelques années... elle revient avec un look "new soul", des featuring de guedins (genre Kanye West, trop le démon). Le single du retour est pas mal du tout avec ses grosses basses disco bien sourdes, malgré un texte que d'aucuns pourraient qualifier d'atlantiste.
- Plus pétillant et un rien plus vulgaire, la ravissante Kid Sister (qui montre ses aisselles ci-dessus) s'annonce comme la plus convainquante réponse américaine à la scène "grime" anglaise. Enfin des gros sons electro clubby dans le hip-hop mainstream aux USA... Ses singles sont pouffiasse à souhait mais désarmants d'efficacité.
Et puis bien sûr, une chavette qui chante "Pro-nails" avait toutes les chances de convaincre un fan de Mon Ongle.
Le truc qui m'a le plus mis le plexus à l'envers demeure toutefois l'incroyable "Beeper" de Sinden & the Count sur lequel la sista a justement été invitée.
C'est gras mais c'est bon, comme une tartine à la raclette avec du beurre et de la mortadelle.
Et tampire si on est limite tecktonik.
- Sinon, dans les trucs garantis de bon goût par les leaders d'opinion parisiens, je dois avouer que "Let's Make Out" de Does It Offend You Yeah m'a fait casser cinq lattes de mon plumard
et que "That's not my name " des Ting Tings passerait en boucle à mon mariage si je devais convoler prochainement.
- au rayon des découvertes, enfin : mon beau-frère (qui traîne dans les salons VIP) me fait part de l'existence du groupe Bumblebeez, dont le clip est amusant, et dont la chanson "Dr Love" rappelle les plus fastueuses heures des Happy Mondays.
mardi 27 mai 2008
Top Navrance # 13 : Du textile et du style
De "The Sweater Song" à "Itsi bitsi bikini", de "My Adidas" à "Pull-over blanc" en passant par La Chemise Grise, nombreuses furent les chansons qui prirent pour sujet une pièce vestimentaire.
Vestiges de jours heureux ou plus simplement étendards d'une personnalité singulière, ces morceaux d'étoffe furent souvent prétexte à des métonymies plus ou moins subtiles, jouant la carte du détail-de-la-vie-quotidienne-qui-parle-à-tout-le-monde, suggérant en arrière-plan la douloureuse solitude d'un monde matérialiste.
La chanson d'aujourd'hui, interprétée par les inénarrables Il Etait Une Fois est d'un autre acabit : Il s'agit carrément d'un essai sur les pantalons en toîle de Nîmes (les modèles à choisir, la bonne façon de les porter) assorti de remarques pertinentes et fort bien tournées.
Ex : "ça fait se retourner les yeux des garçons quand c'est serré, on a souvent du mal à les enfiler", une syntaxe que Lautréamont aurait jalousé s'il avait porté une veste à franges.
Il y aurait, en somme, bien des choses à dire au sujet de cette chanson :
- l'atmosphère solennelle, aérienne, quasi-mystique, crosbistillznachaineyounguienne, qui colle parfaitement à la profondeur du sujet
- l'audacieuse scission du mot "jeans" en "jean / sssssssss" sur les refrains
- le glissement vers des formes vocatives où le "Minette" renvoie évidemment au "Mignonne" ronsardien.
- la propension globale au portnawak vicelard
- le final effroyablement crétin.
Mais je préfère vous laisser savourer ça et me livrer - s'il vous plait - vos propres exégèses...
Il Etait Une Fois : "Les Jeans"
lundi 26 mai 2008
Arbre, mon ami
Une bande de jeunes saltimbanques est venue hier soir troubler la quiètude de mon sylvestre habitat. Les bougres beuglaient dans un sabir mystérieux, frictionnant avec sauvagerie des instruments qu'ils n'avaient par ailleurs pas jugé bon d'amplifier, tandis qu'un des leurs trottinait avec une petite caméra.
Après les avoir longuement observés, tapi derrière un amas de fougères, je conclus que derrière ces visages peu amènes se cachaient finalement des ptits gars pas bégueules, prêts à mouiller les bottines pour assurer la pose à côté d'une giga-racine, capables de refaire trois prises pour reproduire un solo de guitare sophistiqué, affichant une tendresse palpable et bouleversante pour le monde végétal.
Partant du principe que si ça ne les génait pas de marcher dans la boue, ça ne les génerait pas de dîner avec nous, je les conviai finalement à ma table. Nous y engloutîmes gaillardement les 3 kilos de carbonnade que je m'étais mitonnés la veille, accompagnés d'un pack de cervoise lituanienne, en entonnant jusqu'au vertige quelques ritournelles fédératrices à la gloire des vertes forêts de notre belle et grande Europe.
Une jolie rencontre.
Après les avoir longuement observés, tapi derrière un amas de fougères, je conclus que derrière ces visages peu amènes se cachaient finalement des ptits gars pas bégueules, prêts à mouiller les bottines pour assurer la pose à côté d'une giga-racine, capables de refaire trois prises pour reproduire un solo de guitare sophistiqué, affichant une tendresse palpable et bouleversante pour le monde végétal.
Partant du principe que si ça ne les génait pas de marcher dans la boue, ça ne les génerait pas de dîner avec nous, je les conviai finalement à ma table. Nous y engloutîmes gaillardement les 3 kilos de carbonnade que je m'étais mitonnés la veille, accompagnés d'un pack de cervoise lituanienne, en entonnant jusqu'au vertige quelques ritournelles fédératrices à la gloire des vertes forêts de notre belle et grande Europe.
Une jolie rencontre.
dimanche 25 mai 2008
Ch-ch-ch-ch-changes #1 : Pierre, tu es pierre
"ça ne change pas un homme,
un homme ça vieillit"
chantait le Poète.
Le principe de cette toute nouvelle rubrique : confronter, sans commentaire, deux chansons d'un même artiste et vérifier le vieil adage selon lequel "y'a qu'les cons qui changent jamais d'avis".
Aujourd'hui, le regretté Pierre Bachelet, avec "Avec Satan" (1975) puis "L'homme en blanc" (1989). L'histoire d'une révélation.
Plus fort que Taratata
L'intégrale de l'album "The Getty Address" des Dirty Projectors illustrée par d'étranges vidéos, une session live inédite des Fiery Furnaces, de Caribou ou des Last Shadow Puppets, un making of du nouveau Man Man ou du prochain Lee Perry...
Je sais pas vous, mais depuis le lancement de la splendide Pitchfork TV, j'ai grand peine à décrocher de mon écran.
lundi 19 mai 2008
un fiturigne à Tombouctou
Avant d'aller brâmer au fond d'un bois, le crépuscule venu, je passe boire un digeo - quasi quotidiennement - chez l'ami Coolbeans, qui fait visiter sa collec de disques au rythme d'une galette par jour depuis un peu plus de 400 bulletins. Ces derniers temps, cet assidu blogueur sollicite ses plus fidèles lecteurs pour nourrir un peu les colonnes de son fameux A Tombouctou Sans Mariachi. Le disque de dimanche dernier comptant parmi mes chouchous, je me fendis donc d'une petite introduction aux "Juliet Letters" d'Elvis Costello & The Brodsky Quartet, et compilai, pour l'occasion, une sélection de 12 morceaux destinés à ceux qui souhaiteraient découvrir l'oeuvre du fameux binoclard et qui sont un peu effrayés par sa discographie pléthorique.
Je me suis dit que ça pouvait peut-être bien vous intéresser aussi.
Et puis ça me permet de faire un come-back en tapinois sur ce blog, que j'avoue avoir un peu délaissé ces temps-ci.
vendredi 4 avril 2008
41:22 minutes de bonheur
Muxtape est un site permettant de mettre en ligne des compiles à écouter en streaming et à partager avec tous ses poteaux.
C'est la grosse hype du moment même si ça n'amène fondamentalement rien de bien neuf (par rapport à une radioblog par exemple ou un truc de fous comme Deezer).Le truc cool quand même : vous avez par ce biais accès aux douze morceaux que j'écoute le plus ces derniers temps, tous genres confondus.
Il y a du vieux, du récent et puis il y a surtout, tout à la fin, la chanson la plus cafardeuse de ma petite vie d'auditeur, qui berça l'année de mes 17 ans et qui m'est récemment revenue à la tronche telle un boomerang en briques ("Listening to Veronique Sanson"... quel bourdon...).
En attendant ma fameuse émission de radio portative dont je peine à terminer le pilote mais qui sera tout de même en ligne un de ces quatre...
Have a good kif !
Vedette de la baguette
Un ami et néanmoins lecteur me signale l'existence de ce document
qu'il me présente comme une prestation obscure du légendaire Kis Mun
mais que j'identifie plutôt comme un live méconnu de Kriss Tiangh Van Dher
Un historien de la pop coréenne pourrait-il nous éclairer ?
D'avance merci.
qu'il me présente comme une prestation obscure du légendaire Kis Mun
mais que j'identifie plutôt comme un live méconnu de Kriss Tiangh Van Dher
Un historien de la pop coréenne pourrait-il nous éclairer ?
D'avance merci.
vendredi 28 mars 2008
Sacrée cave
Ces derniers temps, on entend pas mal parler de Why ?, le projet d'indie-rap/folk-pop bricolo mené par Yoni Wolf et hébergé sur le label Anticon.
Et c'est vrai que son nouveau disque ("Alopecia") est plutôt chouette même si (forcément ?) inférieur au superbe "Elephant Eyelash" de 2005. Bref.
En fait, ce dont je voulais surtout parler ce soir, c'est cette incroyable chanson qu'on me fit ouïr il y a quelques années dans un bureau de tendance wambrecitain. Il s'agit du morceau ouvrant le premier et unique album de Hymie's Basement, projet réunissant justement l'ami Yoni et un talentueux comparse (Andrew Broder) officiant parallèlement dans Fog.
Le morceau s'appelle "21st Century Popsong" et je n'ai toujours pas entendu mieux dans le genre hip-hop de traviole, fait-main, avec le petit refrain pop qui fait frétiller le corps caverneux.
Fragile et grâcieux équilibre que celui qui fait cohabiter ici logorrhée rap intello/rigolo ("In a lab under every flag right now, someone's splitting atoms and inventing new breakfast cereals in the shape of their nation's borders") , beats de guinguois et guitares électriques à la Sebadoh, vocaux flemmards et mélodies joviales. Tiens ça me fait même penser à Pinback. Pinback qui s'entrainerait au basket à la fac.
Depuis le jour béni de 2004 où ce morceau fit pour la première fois la rencontre de mes tympans, je suis littéralement obsédé et ne puis m'empêcher d'ânonner dans mon sommeil
Et c'est vrai que son nouveau disque ("Alopecia") est plutôt chouette même si (forcément ?) inférieur au superbe "Elephant Eyelash" de 2005. Bref.
En fait, ce dont je voulais surtout parler ce soir, c'est cette incroyable chanson qu'on me fit ouïr il y a quelques années dans un bureau de tendance wambrecitain. Il s'agit du morceau ouvrant le premier et unique album de Hymie's Basement, projet réunissant justement l'ami Yoni et un talentueux comparse (Andrew Broder) officiant parallèlement dans Fog.
Le morceau s'appelle "21st Century Popsong" et je n'ai toujours pas entendu mieux dans le genre hip-hop de traviole, fait-main, avec le petit refrain pop qui fait frétiller le corps caverneux.
Fragile et grâcieux équilibre que celui qui fait cohabiter ici logorrhée rap intello/rigolo ("In a lab under every flag right now, someone's splitting atoms and inventing new breakfast cereals in the shape of their nation's borders") , beats de guinguois et guitares électriques à la Sebadoh, vocaux flemmards et mélodies joviales. Tiens ça me fait même penser à Pinback. Pinback qui s'entrainerait au basket à la fac.
Depuis le jour béni de 2004 où ce morceau fit pour la première fois la rencontre de mes tympans, je suis littéralement obsédé et ne puis m'empêcher d'ânonner dans mon sommeil
"It's root root root for the home team,
shout like your dad at the TV screen,
tie a dollar bill around a circus flea,
the fee to flee what you can't see".
Et le pire c'est que j'ai toujours pas idée de ce que ça peut bien vouloir dire...shout like your dad at the TV screen,
tie a dollar bill around a circus flea,
the fee to flee what you can't see".
jeudi 20 mars 2008
Pourquoi il faut boycotter la Fnac de Lille
Il était une fois un gars qui travaillait à la Fnac de Lille.
Au rayon indépendant.
Depuis vingt ans.
Un gars qui passait sa vie dans les disques.
A en choisir, en écouter, en parler, en conseiller, en vendre.
Un jour, le gars oublie une languette antivol dans la poche de son gilet et il fait sonner le portique en sortant du boulot. Distrait, le gars.
Le service de sécurité lui bloque la sortie, on lui demande d'ouvrir son sac pour contrôle, et là, surprise : trois CD qui n'ont pas été reportés sur les formulaires idoines.
Accusé de vol, le gars reçoit une mise à pied immédiate, suivie quelques jours plus tard par une lettre de licenciement.
Les trois CD en question ? des exemplaires promotionnels confiés par un distributeur en représentation.
Le gars en question ? Dominique Aria, figure connue de tout le milieu rock lillois pour ses lunettes rectangulaires, son amour du rock belge, sa gentillesse contagieuse.
Carrière brisée, moral aux chevilles, Dominique fait les frais d'une politique de gestion du personnel de plus en plus en vogue dans le merveilleux monde de l'entreprise, à base de fliquage, d'humiliation et de mépris.
Tandis que son dossier de défense personnel se met en place, un comité de soutien à notre ex-disquaire préféré s'est constitué, réunissant amis et sympathisants.
Pour commencer, nous invitons évidemment au boycott pur et simple de la Fnac Lille (rabattez-vous donc sans scrupule sur les rayons fort bien garnis du Furet Musique), mais vous pouvez également, si vous souhaitez vous associer au mouvement, vous faire connaître à l'adresse mail suivante :
soutiendoaria@free.fr
en n'omettant pas de laisser vos coordonnées, suggestions et éventuels commentaires.
photo : c'est l'heure de la pause-déjeuner pour le personnel de la Fnac Lille.
Fort heureusement, grâce à l'action des syndicats, la durée de la fouille rectale n'est plus prélevée sur le temps de pause.
Au rayon indépendant.
Depuis vingt ans.
Un gars qui passait sa vie dans les disques.
A en choisir, en écouter, en parler, en conseiller, en vendre.
Un jour, le gars oublie une languette antivol dans la poche de son gilet et il fait sonner le portique en sortant du boulot. Distrait, le gars.
Le service de sécurité lui bloque la sortie, on lui demande d'ouvrir son sac pour contrôle, et là, surprise : trois CD qui n'ont pas été reportés sur les formulaires idoines.
Accusé de vol, le gars reçoit une mise à pied immédiate, suivie quelques jours plus tard par une lettre de licenciement.
Les trois CD en question ? des exemplaires promotionnels confiés par un distributeur en représentation.
Le gars en question ? Dominique Aria, figure connue de tout le milieu rock lillois pour ses lunettes rectangulaires, son amour du rock belge, sa gentillesse contagieuse.
Carrière brisée, moral aux chevilles, Dominique fait les frais d'une politique de gestion du personnel de plus en plus en vogue dans le merveilleux monde de l'entreprise, à base de fliquage, d'humiliation et de mépris.
Tandis que son dossier de défense personnel se met en place, un comité de soutien à notre ex-disquaire préféré s'est constitué, réunissant amis et sympathisants.
Pour commencer, nous invitons évidemment au boycott pur et simple de la Fnac Lille (rabattez-vous donc sans scrupule sur les rayons fort bien garnis du Furet Musique), mais vous pouvez également, si vous souhaitez vous associer au mouvement, vous faire connaître à l'adresse mail suivante :
soutiendoaria@free.fr
en n'omettant pas de laisser vos coordonnées, suggestions et éventuels commentaires.
photo : c'est l'heure de la pause-déjeuner pour le personnel de la Fnac Lille.
Fort heureusement, grâce à l'action des syndicats, la durée de la fouille rectale n'est plus prélevée sur le temps de pause.
mercredi 19 mars 2008
sobre et élégant
Pour le plaisir, un slow tout en finesse.
Ma chatte s'endort sur le sofa /Je t'allume… une cigarette /Je te mets un doigt de vodka / Et te sussure des mots tout bêtes.
Un désir de tendresse t'habite /Dans la gorge, j'ai comme un nœud / Je sens bien ton trouble et très vite / Je baise ton front et tes yeux
Ah viens ! Ah viens ! Ah viens, prenons notre pied-à-terre pour une île
Et laissons nous glisser dans le confort tranquille
Oui viens ! Oui viens !
Oui viens, jouissons ensemble de l'instant heureux
Où l'on sent culminer le plaisir d'être deux.
Tu tires un coussin sous ma tête / Tu lis mes pensées, je crois.
Tout est clair dans tes yeux qui quêtent / Tu veux m'accueillir dans tes bras
Tu peux me mettre, mon amour / Ce vieux tube en fond sonore
C'est "Love on the beat" de Gainsbourg / Ton culte pour Serge t'honore
mardi 18 mars 2008
Bonnet Blanc et White Hat
en photo : a beautiful rock track
1/ Bob Dylan "Hurricane"
2/ La Bande à Basile "La Chenille"
3/ The Left Banke "Desiree"
4/ Mylène Farmer "Désenchantée"
5/ Stéphanie "Ouragan"
6/ The Cure "The Caterpillar"
7/ Gilbert Bécaud "Désirée"
8/ The Communards "Disenchanted"
C'était pas bien sorcier, quand même !
Chacun aura compris que le principe consistait à associer chaque titre de chanson en anglais à son pendant francophone.
Bilan : un sans-faute pour Coolbeans, Davnat et La Buze. Vobra, les keums.
Les autres oublient malheureusement que Jimmy Sommerville, après Bronski Beat mais avant de partir faire sa life en solo, fit un temps partie des amusants Communards.
Un point en moins pour Dragibus, Flop, Frédéric et L'Amicale du Rock de Berguette.
Dernière place du classement pour Billy Montoya qui oublie de me rendre sa copie définitive à temps.
Merci à tous d'avoir participé et à très vite !
samedi 8 mars 2008
Mini-Strogoff
Allez, pour se détendre un brin, rien de tel qu'un petit blind-test.
Celui-ci est conçu pour être accessible à tous (...même s'il faudra probablement faire quelques petites recherches et preuve d'astuce)
Il faut trouver l'interprète et le nom de huit chansons (2 x 8 points)
Et trouver ce qui a bien pu motiver pareille sélection (outre le plaisir de vous faire réentendre des splendeurs oubliées), ce qui vous vaudra 4 points.
Les réponses sont à envoyer à monongle(arobase)free.fr
Je donne les réponses mardi 18 mars.
jeudi 6 mars 2008
Esprit Tuning
Finies les galères de cordes qui cassent en plein milieu d'un morceau
avec la méga-guitare des champions !
livrée avec :
- un roadie
- une poulie de levage
- une remorque de rangement
- un rétroviseur
Un produit sponsorisé par les laboratoires Gibaud.
avec la méga-guitare des champions !
livrée avec :
- un roadie
- une poulie de levage
- une remorque de rangement
- un rétroviseur
Un produit sponsorisé par les laboratoires Gibaud.
R Kelly nique Plamondon
La Clinique de la Forêt Black ? Les Feux du Love ?
Santa Barbara Hendricks ? Plus Belle La Life ?
Non point.
Tout simplement "Trapped In The Closet", authentique soap-opera des temps nouveaux signé R Kelly, figure tutélaire du R n'B américain, influence probable des meilleurs prétendants au titre de "Demy-Legrand du 21e siècle".
(gratitude éternelle au bien-aimé Phleaupe pour cette terrassante découverte)
Santa Barbara Hendricks ? Plus Belle La Life ?
Non point.
Tout simplement "Trapped In The Closet", authentique soap-opera des temps nouveaux signé R Kelly, figure tutélaire du R n'B américain, influence probable des meilleurs prétendants au titre de "Demy-Legrand du 21e siècle".
(gratitude éternelle au bien-aimé Phleaupe pour cette terrassante découverte)
Trompe Le Monde
En discutant tout récemment avec des amis, je me suis rendu compte que ce que j'avais pris pour un "mégabuzz internet planétaire" n'était visiblement pas parvenu aux oreilles de grand monde et qu'un billet mentionnant l'existence du Matthew's Celibrity Pixies Tribute pouvait en fin de compte s'avérer judicieux.
Dont acte.
Le Matthew en question, grand amateur des farfadets de Boston, a décidé il y a quelque temps, de ré-enregistrer quelques-uns de leurs grands classiques indie-rock à la façon d'autres artistes (encore plus) célèbres. En fouillant un tout petit peu sur la toile, on peut ainsi écouter sa version de Monkey Gone To Heaven par Sinatra, de Levitate Me par les Beach Boys ou de Wave Of Mutilation par les Bee Gees. Je vous livre pour l'heure mes deux préférées : un Vamos par Hendrix assez saisissant et un Hey à la façon du nain pourpre de Minneapolis initialement connu sous le nom de Prince.
allons faire mumuse à la plage :
doit y avoir des putes dans ma tête :
Dont acte.
Le Matthew en question, grand amateur des farfadets de Boston, a décidé il y a quelque temps, de ré-enregistrer quelques-uns de leurs grands classiques indie-rock à la façon d'autres artistes (encore plus) célèbres. En fouillant un tout petit peu sur la toile, on peut ainsi écouter sa version de Monkey Gone To Heaven par Sinatra, de Levitate Me par les Beach Boys ou de Wave Of Mutilation par les Bee Gees. Je vous livre pour l'heure mes deux préférées : un Vamos par Hendrix assez saisissant et un Hey à la façon du nain pourpre de Minneapolis initialement connu sous le nom de Prince.
allons faire mumuse à la plage :
doit y avoir des putes dans ma tête :
vendredi 25 janvier 2008
Halen fresh
Question : Qu'est-ce qui se passe quand on joue sur scène un morceau avec un accompagnement sur bandes pré-enregistrées et que l'ingénieur du son les passe malencontreusement à la mauvaise vitesse (ce qui a pour effet non seulement d'accélerer le tempo mais aussi de transposer le morceau 0,485 ton au-dessus, ce qui peut s'avérer périlleux en terme d'accordage guitaristique) ?
Réponse : On pédale copieusement dans le Saupiquet.
La preuve en image avec Van Halen, en total-freestyle sur son colossal "Jump"
Heureusement que le chanteur a la présence d'esprit d'entamer un vigoureux "à-dada" sur un micro géant gonflable (vers 4m20s) ce qui permet de laisser le public sur une bonne impression pendant qu'Eddie essaie de piger ce qui foire avec sa six-cordes.
Ouf.
Un peu plus et nos amis avaient l'air con.
(merci à Dafit pour le lien... t'es trop tactile mais je te kiffe quand même, mec)
Réponse : On pédale copieusement dans le Saupiquet.
La preuve en image avec Van Halen, en total-freestyle sur son colossal "Jump"
Heureusement que le chanteur a la présence d'esprit d'entamer un vigoureux "à-dada" sur un micro géant gonflable (vers 4m20s) ce qui permet de laisser le public sur une bonne impression pendant qu'Eddie essaie de piger ce qui foire avec sa six-cordes.
Ouf.
Un peu plus et nos amis avaient l'air con.
(merci à Dafit pour le lien... t'es trop tactile mais je te kiffe quand même, mec)
mardi 22 janvier 2008
Top Navrance #12 : La Vie, Mode d'Emploi
Bon on est d'accord : Henri Salvador c'est Henri Salvador.
Et c'est sûr que pour ceux qui l'écoutent pas, ce qu'il dit est plutôt difficile à entendre.
Mais bon : ses chansons restent avant tout des chansons et malgré tout ce qu'on peut en penser, sa musique est vachement bien, même si ce n'est pas à proprement parler sa musique et qu'on a aussi le droit de détester ce style de trucs.
En fait, des chansons comme celle-là, pour pouvoir les apprécier à fond, il faut vraiment les écouter. Et là, tu te rends compte que ce qu'elle te disent, c'est peut-être léger, mais au moins c'est pas reulou.
Le gars, par rapport à l'existence, on va dire qu'il est plutôt sur la fin que sur le début, alors quand il te parle de la vie, tu sens bien que ça le concerne, même si ça frôle un peu le hors-sujet.
Alors toi, évidemment ta vie c'est ta vie, avec ses similitudes et ses différences. Mais malgré tout, ça reste un thème universel parce que ça nous parle à tous.
Enfin bref : Henri Salvador a beau avoir eu des hauts et des bas, il a toujours su rester au top et il nous le prouve encore une fois avec ce morceau, même s'il est un peu moins bien que ceux de son meilleur album (celui avec Jardin d'hiver).
Et je vais te dire : vu la pêche du gaillard et sa vision de la vie, s'il garde la santé (et le moral, parce que ça compte aussi, bien sûr), et puis surtout s'il continue à enregistrer des disques, je suis prêt à parier que sa carrière ne s'arrêtera pas là…
Tres Compañeros
Mes bulletins sont de moins en moins fréquents mais j'ai une bonne excuse : je vous prépare une petite émission de radio portative pour fêter le premier anniversaire de ce blog.
En attendant, voilà trois chansons que j'écoute beaucoup en ce moment...
1/ Alec K Redfearn Queen Of The Wires, extrait de son excellent dernier album, "The Blind Spot".
Alec a de beaux cheveux longs, un gros accordéon, des doigts agiles qui courent dessus et une voix charmante qui raconte des histoires peuplées de symboles zarbis et teintées de surnaturel, façon "La Caravane de l'Etrange". En terme d'univers artistique, c'est un peu Sufjan Stevens dans une roulotte en Roumanie. Et c'est autrement plus chouette que les très acclamés et pourtant bien patauds Beirut.
2/ Tu aimes Pinback, le Krautrock et le ragamuffin ? Rentabilise ton temps en écoutant le Dead Eye d'Antelope (extrait de l'album "Reflector") qui combine tous tes hobbies musicaux en 2 minutes 10 chrono.
Une batterie rigide, une basse toute sèche, et un chant genre "Fugazi inna dancehall style" : c'est Babylon chez les étudiants de Washington.
Du jump-up straight-edge, quoi.
3/ Sinon, si vous trouvez que "Rubber Soul" des Beatles est trop court et que l'attente du prochain The Shins est insoutenable, grignotez-moi donc ce petit morceau de Delta Spirit intitulé Tomorrow Goes Away... ça casse pas trois pattes à un héron mais ça accompagne à merveille le café/tartine au kiri du matin.
En attendant, voilà trois chansons que j'écoute beaucoup en ce moment...
1/ Alec K Redfearn Queen Of The Wires, extrait de son excellent dernier album, "The Blind Spot".
Alec a de beaux cheveux longs, un gros accordéon, des doigts agiles qui courent dessus et une voix charmante qui raconte des histoires peuplées de symboles zarbis et teintées de surnaturel, façon "La Caravane de l'Etrange". En terme d'univers artistique, c'est un peu Sufjan Stevens dans une roulotte en Roumanie. Et c'est autrement plus chouette que les très acclamés et pourtant bien patauds Beirut.
2/ Tu aimes Pinback, le Krautrock et le ragamuffin ? Rentabilise ton temps en écoutant le Dead Eye d'Antelope (extrait de l'album "Reflector") qui combine tous tes hobbies musicaux en 2 minutes 10 chrono.
Une batterie rigide, une basse toute sèche, et un chant genre "Fugazi inna dancehall style" : c'est Babylon chez les étudiants de Washington.
Du jump-up straight-edge, quoi.
3/ Sinon, si vous trouvez que "Rubber Soul" des Beatles est trop court et que l'attente du prochain The Shins est insoutenable, grignotez-moi donc ce petit morceau de Delta Spirit intitulé Tomorrow Goes Away... ça casse pas trois pattes à un héron mais ça accompagne à merveille le café/tartine au kiri du matin.
vendredi 18 janvier 2008
Da! Da! Da!
C'est en faisant quelques recherches sur la préhistoire des musiques électroniques et ses réjouissants bricolages, que je découvre par hasard le groupe Messer Chups, improbable combo russe, tout ce qu'il y a de plus contemporain, mais victime d'une profonde fixette sur la sous-culture sixties et faisant un fréquent usage du Theremin.
Du lounge-a-billy psychotronique avec des zombies en slip panthère, des beats garage, des orgues asthmatiques, des bikinis en feu, des bruitages de série Z, des synthés analogiques et des onomatopées débiles : ainsi pourrait-être décrite la musique de nos deux camarades de St-Petersbourg. C'est certes un poil facile dans le genre "assemblage de clichés rigolo", mais c'est fait avec un entrain assez contagieux et un sens de l'efficacité redoutable... un peu comme si Fatboy Slim avait fait une cure de J.G.Esquivel ou si Add N to X s'était mis aux Cramps... On ne se taperait pas forcément un album en boucle, mais le temps de deux ou trois morceaux, on a quand même bien envie d'enfiler une cape et d'aller courser Scooby-doo dans un vieux château de Transylvanie... Bon, et puis je vais être honnête : je trouve la bassiste assez convaincante en Betty Page... Bref, si jamais je fais DJ pour votre prochaine surboum de Halloween, soyez prévenus : vous n'y couperez pas !
dimanche 6 janvier 2008
Vaguement jumeaux #9 : Riccardo et Bid
Officiellement, on n'appelle pas ça une reprise mais un clin d'oeil. N'empêche, malgré l'immense affection que je porte aux anglais de Monochrome Set, il faut reconnaître qu'ils n'ont rien à envier aux Shadoks quand il s'agit de pomper.
Evidemment, ils n'ont pas pillé n'importe quoi , réservant leur relouquigne des familles à l'un des tubes de Riccardo Del Turco, pimpant ragazzo pop qui fleure bon la promenade en Vespa et le costard crême. On remplace les trompettes pouette-pouette par des guitares twang, on oublie les truculents "zaï zaï zaï zaï" au profit d'un sobre "he was my man" et hop : voilà notre rital muni d'une planche de surf sous le bras et d'un chapeau colonial sur le crâne.
Sont fortiches, tout de même, les rosbifs...
Riccardo Del Turco "Uno, Tranquillo" (1966)
The Monochrome Set "The Ruling Class" (sur Eligible Bachelors, 1982)
et puis en bonus, celui dont l'ombre plane sur tout ce bulletin et qu'on n'a même pas besoin de nommer
Evidemment, ils n'ont pas pillé n'importe quoi , réservant leur relouquigne des familles à l'un des tubes de Riccardo Del Turco, pimpant ragazzo pop qui fleure bon la promenade en Vespa et le costard crême. On remplace les trompettes pouette-pouette par des guitares twang, on oublie les truculents "zaï zaï zaï zaï" au profit d'un sobre "he was my man" et hop : voilà notre rital muni d'une planche de surf sous le bras et d'un chapeau colonial sur le crâne.
Sont fortiches, tout de même, les rosbifs...
Riccardo Del Turco "Uno, Tranquillo" (1966)
The Monochrome Set "The Ruling Class" (sur Eligible Bachelors, 1982)
et puis en bonus, celui dont l'ombre plane sur tout ce bulletin et qu'on n'a même pas besoin de nommer
jeudi 3 janvier 2008
Croquons dans les Criques
Vous aimez le folk fleuri, la pop de chambre, le songwriting érudit de Sufjan Stevens et Andrew Bird.
En même temps, vous venez de signer quelques chèques au profit de votre compagnie d'assurances, les services fiscaux, la société de bois de chauffe, les deux organismes de crédit qui ont financé vos agapes de fin d'année, le garage qui vous a refait le moteur de la bagnole alors que vous vouliez faire une vidange-graissage. Bref, vous vous préparez à cuisiner des pâtes pendant les deux prochains mois sans trop vous interroger sur la beauté intrinsèque du son du hautbois ou l'intêret d'un glissement en mode mineur.
Les Inlets, gentils trouvères acoustiques américains proches d'une certaine intelligentsia de la pop savante (Sufjan, Dirty Projectors, My Brightest Diamond, Grizzly Bear, Department Of Eagles) ont pensé à vous.
Leur Vestibule EP, regorgeant de ravissantes mélodies, de douces harmonies vocales et d'élégants arrangements (où bois et cordes se content fleurette), est gracieusement - et légalement - mis à disposition de quiconque prendra la peine de clicker jusque là.
Sérénité, recueillement, délicatesse, le tout pour zéro euro.
Un beau disque hivernal qui mettra un peu de chaleur dans votre assiette de tortis au beurre.
(précision : la mise en ligne de ce disque n'est pas récente, mais je découvre à l'instant qu'elle est gratuite et me suis dit que je ne serais peut-être pas le seul...)
En même temps, vous venez de signer quelques chèques au profit de votre compagnie d'assurances, les services fiscaux, la société de bois de chauffe, les deux organismes de crédit qui ont financé vos agapes de fin d'année, le garage qui vous a refait le moteur de la bagnole alors que vous vouliez faire une vidange-graissage. Bref, vous vous préparez à cuisiner des pâtes pendant les deux prochains mois sans trop vous interroger sur la beauté intrinsèque du son du hautbois ou l'intêret d'un glissement en mode mineur.
Les Inlets, gentils trouvères acoustiques américains proches d'une certaine intelligentsia de la pop savante (Sufjan, Dirty Projectors, My Brightest Diamond, Grizzly Bear, Department Of Eagles) ont pensé à vous.
Leur Vestibule EP, regorgeant de ravissantes mélodies, de douces harmonies vocales et d'élégants arrangements (où bois et cordes se content fleurette), est gracieusement - et légalement - mis à disposition de quiconque prendra la peine de clicker jusque là.
Sérénité, recueillement, délicatesse, le tout pour zéro euro.
Un beau disque hivernal qui mettra un peu de chaleur dans votre assiette de tortis au beurre.
(précision : la mise en ligne de ce disque n'est pas récente, mais je découvre à l'instant qu'elle est gratuite et me suis dit que je ne serais peut-être pas le seul...)
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