jeudi 3 janvier 2008

Croquons dans les Criques

Vous aimez le folk fleuri, la pop de chambre, le songwriting érudit de Sufjan Stevens et Andrew Bird.
En même temps, vous venez de signer quelques chèques au profit de votre compagnie d'assurances, les services fiscaux, la société de bois de chauffe, les deux organismes de crédit qui ont financé vos agapes de fin d'année, le garage qui vous a refait le moteur de la bagnole alors que vous vouliez faire une vidange-graissage. Bref, vous vous préparez à cuisiner des pâtes pendant les deux prochains mois sans trop vous interroger sur la beauté intrinsèque du son du hautbois ou l'intêret d'un glissement en mode mineur.
Les Inlets, gentils trouvères acoustiques américains proches d'une certaine intelligentsia de la pop savante (Sufjan, Dirty Projectors, My Brightest Diamond, Grizzly Bear, Department Of Eagles) ont pensé à vous.
Leur Vestibule EP, regorgeant de ravissantes mélodies, de douces harmonies vocales et d'élégants arrangements (où bois et cordes se content fleurette), est gracieusement - et légalement - mis à disposition de quiconque prendra la peine de clicker jusque .
Sérénité, recueillement, délicatesse, le tout pour zéro euro.
Un beau disque hivernal qui mettra un peu de chaleur dans votre assiette de tortis au beurre.

(précision : la mise en ligne de ce disque n'est pas récente, mais je découvre à l'instant qu'elle est gratuite et me suis dit que je ne serais peut-être pas le seul...)

4 commentaires:

Erwan a dit…

En effet ça date un peu Inlets ;)
Mais c'est très bon quand même!
Bonne année aux cervidés de tous types, tâchez d'éviter les balles des vilains chasseurs!

Anonyme a dit…

Eh, eh, voilà peut-être bien le remède dont j'avais besoin pour me remettre sur pieds en ce début d'année...
Superbe, merci ma biche ;-)

Anonyme a dit…

bonne année beau cervidé!

-Twist- a dit…

Ben non, tu fais bien, je connais pas ces/ce Inlets. je vais m'empresser d'aller prendre cet Ep gentiment mis à notre disposition vu que la description donne envie. :)
Merci ptit gars. Et bonne année. Et comme dit Erwan, attention aux balles perdues.